dimanche 28 juillet 2013


Je pensais vraiment faire mes prochains articles sur mon (super) voyage à Guernsey, et un article récapitulatif sur H2G2. Il se trouve qu'en cette fin de troisième tome, je m'essouffle un peu, mais j'y reviendrai dans mon prochain article. Bref, j'ai décidé de vous parler d'un déclic qui a surgit pendant cette semaine de vacances anglaise : je me suis remise à lire en anglais.

En prépa, je n'ai jamais réellement eu le temps de me replonger dans un bouquin en anglais, comme je pouvais le faire pendant mon lycée (où est né mon amour pour les pièces d'Oscar Wilde). Finalement, pendant mes deux khagnes, j'ai surtout lu des extraits, étudiés dans le cadre du concours, et ces derniers mois, dans un espoir un peu vain des oraux, beaucoup d'articles de presse. Mon approche de l'anglais se résume donc, depuis quelque temps, à des séries, à la BBC et à quelques journaux anglais et américains. Bon, c'est déjà pas mal, me direz-vous. Et je vous répondrai "oui", sans hésiter. Mais la joie de mordre dans de l'humour anglais et de dévorer des classiques dans la langue (ce que je ne suis pas prete de faire pour Dostoievski, malheureusement) me manquait vraiment. J'avoue qu'après tout ce temps sans m'y plonger, j'avais peur de ne pas tenir ; de ne pas réussir à lire des livres de plus de 100 pages en anglais. J'ai appris à faire de la micro-analyse sur un texte court, mais garder l'attention éveillée sur des dizaines et des dizaines de pages, c'est autre choses...

Finalement, lorsque nous sommes arrivés à Guernsey, nous avons très vite fini dans une librairie. Résultat, je suis resortie avec une demie-valise de livre (j'exagère à peine), et la réelle envie d'en avaler le plus possible. En voici la liste, qui sera bientot ajoutée aux "liste de livres à lire" et "liste de livres lus" :


  • A little Princess, Frances Hodgson Burnett (un livre que j'avais beaucoup aimé étant plus jeune)
  • Mrs Dalloway, Virgina Woolf (qu'il me tarde de commencer)
  • Hamlet, As you like it et The Merchant of Venice, de Shakespeare
  • Dubliners, James Joyce
  • The Silent stars go by, Dan Abnett
  • Un GF corpus sur Victor Hugo.



Si jamais un de ces livres vous intéresse, n'hésitez pas à m'en faire part : j'en ferai une chronique avec plaisir pour vous donner mes impressions à son sujet !

samedi 20 juillet 2013

Un p'tit air de vacances.



Mes inscriptions étant bouclées ; je passe à la préparation de ma valise. Car oui, je fuis ce temps trop lourd, mon invasion de puces et ma wifi pour aller me balader sur les rives venteuses d'un p'tit bout d'Angleterre. 

Et s'il n'en reste qu'un je serai celui-là. 
Je vais voir la terre d'exil de Victor Hugo, ses mégalithes et ses restaurants. Ses circuits de balade, ses criques, son absence de taxes. Son vent, ses fruits de mer, et ses p'tits dej' à l'anglaise.
Bref, je vais bien m'amuser.



jeudi 18 juillet 2013

Je m'baladais sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu, j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui !

Lundi matin, je me suis levée (tôt), parce que j'avais un rendez-vous. Quelque chose d'assez important, que j'attendais depuis longtemps. Malgré la chaleur, je me suis bien pomponnée : cheveux relevés, maquillage simple mais classe... Bref. Ce matin, j'avais rendez-vous avec ma fac.

Après une nuit vraiment courte, je me suis donc lancée, bien accompagnée, à la poursuite d'un RER A, de la ligne 14, et enfin d'un des nombreux bâtiments de la fac, histoire de trouver celui où mon destin allait être scellé. Après dix bonnes minutes de recherches assidues, on a fini par tomber dessus (PAF). A côté du bâtiment spécial LMDE/SMEREP (choisis ton camp), il y avait donc le hall des inscriptions. Je me suis retrouvée à faire la queue avec mon dossier, coincée entre une future L1-sciences-de-l'ingénieur et une maman qui venait faire valider le dossier pour son fils (L3-socio-politique-option-j'ai-la-flemme-de-me-lever-un-lundi-matin-de-vacances). Une dame m'a donné un sac "Paris-Diderot". Elle devait avoir peur que j'oublie que j'avais fait une heure de trajet pour y venir, et que je n'allais donc pas oublier tout de suite que j'y étais.

Le sac étant donné, j'ai pu passer à l'étape suivante : l'examen du dossier. Franchement, je redoutais beaucoup cette étape. Ceux qui ont un peu suivi mes périgrinations savent que j'ai galéré, mais eu mes équivalences à Paris-Sorbonne. Il se trouve que je devais fournir l'attestation de réussite de mon année pour pouvoir passer en master à Paris-Diderot, et que cette attestation était signée par Paris IV. Long story short, on pouvait me demander de faire un dossier de transfert, ce qui aurait vraiment compliqué mes histoires. Et comme vous êtes des pros de la conjugaison, vous avez vu que j'utilise le conditionnel (je dirais même "conditionnel passé", même si je suis moyennement sûre de moi) : ils n'en avaient heureusement rien à carrer, et j'ai pu passer par la case "inscriptions administratives" après un bout raisonnable de queue. Je suis donc ressortie avec 12 brochures et 18 papiers différents, attestants que j'étais bien à la fac, désormais. Enfin.

Mais il restait la phase "soins", bref, la bataille idéologique du bâtiment d'à côté : la validation de la mutuelle et de la sécu. On a commencé par se faire aborder par une blonde qui nous indiquait le stand, en disant "Vous n'êtes PAS obligés de prendre une mutuelle ! Ils essayent d'embrigader n'importe qui !". J'avais l'impression qu'elle nous mettait dans la confidence d'un complot franc-maçon... Je suis finalement sortie avec une bonne mutuelle, et surtout mon inscription bouclée pour l'année !

J'ai passé une bonne partie de la journée à rêver des cours et de l'année prochaine en général : les activités, Paris, le mémoire, la recherche, ... J'avoue, j'ai hâte ! =)

jeudi 11 juillet 2013

Neil Gaiman.

Il faut avouer que niveau découvertes de lectures, cette année, j'ai pas mal fait dans la fantasy. J'entame donc une série de chroniques sur les auteurs qui m'ont particulièrement marquée cette année. Et tout d'abord, il y a ...



  1. Neil Gaiman

 Un jour, comme ça, j'étais dans un café, et j'ai croisé quelqu'un avec un livre à la main (oui, parfaitement, cet article commence par une anecdote personnelle). Quand quelqu'un lit un truc, c'est un réflexe maladif chez moi de chercher à savoir ce qu'il lit. En l'occurrence c'était Neverwhere de Neil Gaiman. J'ai donc abordé cette personne, et on a parlé Gaiman pendant une bonne heure. 
Le livre qui m'a fait basculer
J'étais plutôt hésitante face à l'idée de lire de la fantasy, à vrai dire. Je n'avais pas envie de dragons, d'elfes, et autres créatures déjà bien trop exploitées, et qui donne un pretexte aux écrivains contemporains pour se concentrer sur l'histoire sans développer leur style, alors même que l'histoire en soit est déjà bancale (Christopher Paolini, si jamais un jour tu passes par ici...) Quelle ne fut pas ma surprise quand je me suis retrouvée à dévorer Neverwhere, à me jeter sur la série télé dont avait été tiré le livre, puis sur l'adaptation radio de la BBC (avec Cumberbatch et Nathalie Dormer, c'était proche de l'orgasme auditif). Pas de nains, pas monde médievalico-chevaleresque, pas de héros, mais un voyage cruel dans le Londres d'en bas, et un surnaturel qui apparaît même logique. Un dépaysement agréable, drôle, mais aussi triste voire terrifiant. Pour faire court, un livre passionnant et fascinant, qui m'a rapidement donné envie d'en dévorer d'autres.


Je me suis jetée sur American Gods, considéré comme LE chef-d'oeuvre de Gaiman et qui sera bientôt adapté par HBO. L'idée est simple : et si tous les dieux monthéistes existaient ? Et s'ils étaient de vraies personnes, plutôt que des images mythiques inaccessibles ? Gaiman part de la définition des Etats-Unis comme terre d'accueil, une terre où les immigrants ont apporté leur culture, bien sûr, mais aussi leurs dieux. Il choisit de compléter l'intrigue principale (un anti-héros embrigadé malgré-lui dans une guerre des anciens dieux contre les nouveaux) par une multitude de récits imbriqués qui racontent comment les dieux, oubliés par les hommes, survivent en se fondant dans la société. Ca donne au roman un aspect presque sociologique que j'ai vraiment apprécié ; c'est par ce genre de procédés qu'on ressent le plaisir de raconter, et le livre renoue ainsi avec l'idée d'oralité liée aux mythes des dieux. 
Ce que qui m'a touchée, c'est aussi l'aspect particulièrement humain de ces dieux, qui rejoint quelque part la définition des dieux chez les Anciens : un dieu n'est pas un être idéal, parfait et sans péché, comme dans les religions monothéistes. Ici, comme pour les Grecs et les Romains, le dieu est un enfoiré. Il ne pense qu'à son plaisir, et agit globalement comme un ado. Enfin, un ado calculateur et rusé, pour être juste ; et je pense que c'est aussi cet aspect de non-idéalisation qui a plu à HBO. 


Le livre qui vous fera presque aimer les araignées.

 Après American Gods, Anansi Boys semble logique. On y retrouve des éléments qu'on a croisé auparavant, puisqu'Anansi est le dieu-araignée, ce que découvrent ses deux fils après sa mort. Ce roman est moins connu, et à mon sens moins juste émotionnellement et psychologiquement, par rapport au(x) choc(s) qu'avaient produit sur moi les deux romans précédents. Ca reste une belle découverte, à cause du style (étonnamment bien traduit d'ailleurs) de Gaiman qui rend le récit très vivant, et toujours drôle. 

Exemple :


The bird turned, head tipped, suspiciously, on one side, and it stared at him with bright eyes.

"Say 'Nevermore,'" said Shadow.
"Fuck you," said the raven.” 


 (Traduction à l'arrache : "L'oiseau se tourna, la tête renversée d'un air suspicieux, sur un côté, et il le fixa de ses yeux brillants. 
"Dit 'Jamais plus', dit Ombre. 
- Va te faire foutre", répondit le corbeau.")




A un moment, wikipédia m'a informée que Gaiman écrivait aussi des livres pour enfants, et que c'était lui, l'auteur de Coraline, que j'avais découvert au cinéma, juste après mon oral de français de première. J'avais adoré, et ça reste un des films que je revois le plus souvent. C'est un livre pour enfant qui ne prend pas les enfants pour des cons, et je pense que tout l'intérêt (en plus du style extrêmement drôle et de l'histoire passionnante) est là. Preuve s'il en faut, le livre s'ouvre sur une citation de Chesterton : "Fairy tales are more than true : not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragons can be beaten". (Trad : "Les contes de fées sont plus que vrais : pas parce qu'ils nous apprennent que les dragons existent, mais parce qu'ils nous enseignent que les dragons peuvent être battus").


Bien sûr, je ne parle pas de tout. Il y en a un certain nombre que je n'ai pas encore lus (notamment Fragile Things, un joli cadeau de Théo), et d'autres qui reprennent les caractéristiques principales que je viens de soulever (Stardust, par exemple, qui a été adapté en film il y a quelques années). 

A suivre, Terry Pratchett et Douglas Adams, dès que j'aurai approfondi un peu plus le sujet. 

dimanche 7 juillet 2013

Point.


Je m'appelle donc Sarah, j'ai 21 ans depuis une semaine, et je sors d'une prépa littéraire de la région parisienne, où j'ai été étudiante pendant trois ans. La région parisienne, c'est cool, parce que j'ai pu aller dans une prépa avec un bon niveau (on a toujours des admissibles), mais pas une ouf non plus (je n'ai pas voulu mourir à Henri IV). Tout ça pour en revenir à la fin : ayant cubé, je n'avais d'autres choix que de me construire un avenir à la fac. La prépa a été difficile, longue, et évidemment très enrichissante (je vous renvoie à mon blog précédent pour le constater) ; j'attends donc beaucoup de la fac, à partir de cette année.

 J'ai construit un projet autour de la folie, son développement et son histoire, parce que mon programme d'histoire de khâgne (1e année), "hygiène et santé", m'avait passionnée, et poussée à lire des livres d'aliénistes et des thèses traitant de la médicalisation de la folie. Il s'est avéré que, sans trop de surprise, mon sujet était trop large pour en faire un sujet de mémoire. J'ai donc cherché à restreindre à un genre, et puis finalement, à un auteur. J'ai donc été acceptée (sur principe jusqu'à mon inscription administrative) en master 1 LAPC à l'université Paris-Diderot pour l'année scolaire 2013-2014.

Concrètement, maintenant, je n'attends plus que le feu vert de Paris IV, avec qui j'étais inscrite en cumulatif, pour pouvoir être inscrite à Diderot de façon effective. J'avoue que toutes ces démarches me tapent un peu sur les nerfs, et que ça commence à faire un mois que je suis dedans. Grmblbl. J'ai hâte d'avoir ma carte étudiante, et n'avoir plus que mon pass Imagin'R à payer à la rentrée. Doux rêve !

La fac ne sera pas mon seul changement à la rentrée, puisque je m'installe seule à Paris, après avoir vécu pendant trois ans chez mes grands-parents, près de ma prépa. Début septembre, je déménage donc près du lycée où je vais donner des cours de soutien.

Je compte aussi profiter de mon temps libre pour reprendre une partie de ce que j'ai mis de côté pendant la prépa, donc en priorité le théâtre, le chant et le sport. Je suis encore en train de bosser là-dessus, à vrai dire, je ne sais pas vraiment comment m'y prendre, notamment pour le théâtre (si vous avez des idées, partagez-les, je vous en prie !).

Ce point sur mes activités s'achevant, je m'en vais dévorer la saison 6 de Mad Men !

jeudi 4 juillet 2013

L'homme qui savait la langue des serpents - Andrus Kiviräkh





Ce bouquin, ça fait un mois que je me le trimbale partout, tout le temps. D'abord parce que je lis lentement, puisque je lis deux-trois livres à la fois, et que j'évite de me forcer, maintenant que je suis en vacances. Ensuite parce qu'il fait quand même quelques bonnes centaines de pages, et que c'est tellement délicat que ça se savoure. Bref, je l'ai terminé hier soir, ou plutôt ce matin très tôt, et il m'a foutue une claque magistrale. C'est donc un bon livre pour commencer mes chroniques lectures.

D'abord, la couverture est magnifique. J'ai complètement flashé, et c'est resté un véritable régal de regarder ce dessin à chaque fois que j'ouvrais le livre. Et puis il y a le style, et plus encore la qualité incroyable de la traduction. Parce qu'avec un nom aussi farfelu, Kiviräkh est évidemment estonien. Je ne connais pas la langue, bien entendu, mais la traduction (Jean-Pierre Minaudier) fait bien sentir la finesse du style d'Andrus : ce roman est vraiment très agréable stylistiquement parlant. Et puis... C'est beau, ça nous fait entrer dans un monde complètement différent du notre (qui m'évoque un peu celui du Jour des Corneilles), dans une Estonie plus ou moins médiévale. 

C'est une réflexion sur la nature humaine qui oppose l'évolution vers la technologie à la tradition conservatrice (le "Back to the trees !" du grand père dans Pourquoi j'ai mangé mon père), et cette réflexion ne tombe jamais dans le manichéisme. Loin de montrer une société traditionnelle idéalisée car plus ancienne, donc plus légitime ("c'était mieux avant"), le roman ne fait pas non plus une apologie de la modernité, et en souligne les failles. Le dilemme du héros est donc d'être emprisonné entre deux époques, l'ancienne, dont il est le dernier survivant, et la nouvelle, à laquelle il ne peut s'adapter. 

En ce sens, le roman de Kiviräkh a quelque chose qui rappelle Beckett dans son traitement de l'isolement de l'homme face à un monde qui ne le reconnait plus. Il n'y a plus rien derrière, et que le chaos devant. C'est aussi au niveau du ton que certains passages rappellent Beckett : si dès la première phrase, le destin de tous semble scellé ("Il n'y  a plus personne dans la forêt"), et que cette phrase sur la fin est répétée à de nombreuses reprises, il ressort du roman un ton réellement joyeux, et souvent drôle. Cette énergie comique du désespoir est à l'image du livre, toute en nuances et en subtilité. Ce n'est pas seulement une belle histoire, bien traduite, avec des personnages touchant, c'est surtout un roman intelligent.

Je finirai simplement par vous citer la quatrième de couverture, et si jamais vous n'avez pas envie de le lire après ça, je ne pourrai plus rien faire pour vous :

Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa soeur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait convulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui pourchassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu horrifiés par tout ce qui précède.

Tant que la veine est bleue, il y coule du vin.


Comme je l'ai déjà signifié dans mon blog sur la prépa, je passe en master et une nouvelle année commence. La fin de ma prépa étant une réelle déception, j'ai voulu passer à autre chose. 

Lecteur, te voici donc plongé dans cette nouvelle page qui se tourne dans ma vie. Le précédent blog avait pour but de renseigner les futurs hypo sur la vie en prépa littéraire, et j'espère bien que ça a marché. J'aborde aujourd'hui une question différente, et toute aussi angoissante :

"Ok, j'ai fini ma prépa, j'en ai chié deux (voire trois) ans... Maintenant je fais quoi ?"

C'est LA grande question, bien sûr. Parce qu'à la base, pour la plupart d'entre nous, en entre en hypo pour se donner le temps de réfléchir, de tester les matières, et souvent avec pas grand chose comme projet concret. Et puis comme on galère à rendre nos devoirs à temps, on repousse, on repousse... Et un jour, la prépa est finie, et on ne sait toujours pas. Voilà, ce blog, ce sera donc ma réaction personnelle (évidemment) face à ce problème essentiel. Pour vous (et j'avoue, un peu pour ma pomme), je vais me confronter à cette maxime qui nous a tous été répétée pendant un, deux voire trois ans : 

"Oui, c'est vrai, la prépa c'est dur, et tu es épuisé(e). Mais qu'est-ce qu'un (deux, trois, rayer la mention inutile) an(s)  de souffrance quand on sait qu'après toutes les portes te seront ouvertes !".

Phrase des proches bien intentionnés, parfois livrée avec son alternative "oui, mais bon après tu vas te balader en fac !", qui tape rapidement sur les nerfs. Parce que toi, tu en as vu des potes qui t'ont quitté après l'HK, qui avaient cette sacro-sainte Méthode acquise grâce à leur travail d'esclave pendant un an, et qui se sont quand même retrouvés aux rattrapages de la L2. 

Pour résumer, parce que cette présentation commence à être longuette, ce blog parlera de ma confrontation avec l'Université (ce monstre), aux clichés qui s'y rapportent, et à ma vie post-prépa. N'hésitez-pas à interagir, en m'envoyant des mails (hypo.sarah@yahoo.fr) ou des commentaires, que ce soit sur la prépa ou ce qui suit ; je répondrai avec plaisir !

Live long and prosper.