jeudi 30 janvier 2014

Du bordel de la fac. Volume 1.

Bon, je pense que ce titre doit être un des plus pléonasmatiques (oui. Oui.) de l'histoire de ce blog.

J'avais envie de faire rapidement un compte-rendu de mon premier semestre, avec à l'appui notes et impressions sur les différents cours que j'avais pris. Il s'avère que l'administration de mon université n'a pas été super conciliante niveau notes, et qu'à fin janvier, je n'en ai presque aucune.

Le problème, c'est que je fais partie du groupe des "sans notes", parce que le site qui nous permet de consulter nos résultats marche vraiment quand il a envie. Donc un étudiant sur deux a ses notes. Les autres vont se faire foutre. J'oublie le panneau "Master LAPC", qui est supposé afficher les notes de tout le monde. Oh, sauf les deux matières qui me concernent, bien sûr ! Attendre pour une note n'est pas foncièrement un problème, c'est simplement stressant de voir que tous les autres ont les leur, et que toi tu attends toujours. Alors bon. Premier retour sur le premier semestre, coup d'oeil sur le second. Mais sans les notes. 

Semestre 1 :

Cours commun : Il s'agissait d'un cours sur l'objet pour notre premier semestre, et franchement, je m'attendait à un truc vraiment pénible. Et en fait ça va. Le cours commun a cette particularité qu'il n'est pas uniquement basé sur la littérature : sur quatre conférences, une parlait de la définition d'objet et de la nature morte, une autre de l'objet dans l'art moderne (Duchamp, Schwitters, de vieux souvenirs pour moi), un troisième de l'objet dans la littérature des XIXe et XXe siècles, et enfin le dernier parlait de l'objet cinématographique. Et c'était cool. Enfin, un peu moins du fait que le cours avait lieu de 18h à 20h tous les mercredi. Franchement, bof, mais on s'y fait. En partiel, chaque prof nous proposait un sujet de mini-disserte, et sur les quatre, on en choisissait deux. A traiter en 3h, glups. Donc je n'ai qu'une idée très vague de la qualité de ce que j'ai rendu, même si mon côté objectif me fait dire qu'en trois heures, j'aurais pas vraiment pu rendre quelque chose de plus approfondi. 

Fonction de l'écrivain dans la Cité : Le cours que j'ai choisi en spécialité "Littérature et histoire". Pareil que pour l'objet : différents intervenants se divisaient les différentes époques : Antiquité, Moyen-Age, Renaissance, et XVIIe siècle. Pareil, c'était globalement intéressant, même s'il y avait des hauts et des bas (je ne peux toujours pas blairer le Moyen Age). Le partiel, en 3h, c'était des questions de cours, qu'il fallait organiser un minimum. Pareil, c'était très court, mais je suis sortie en ayant plus l'impression d'avoir réussi. 

Ecriture de la bêtise, figure de l'idiotie : Il fallait choisir un séminaire, et celui-ci, en plus d'être dirigé par Nathalie Piégay-Gros, collait bien avec mon sujet de mémoire sur la folie. Le cours était intéressant, même s'il tournait un peu en rond au fil des séances. Comme mini-mémoire, j'ai choisi de trvailler sur la figure de l'idiot dans Journal intime de Sally Mara, de Queneau. C'était très intéressant, j'ai beaucoup aimé travailler sur ce livre, et j'ai finalement eu 16, avec des commentaires très encourageants. 

Anglais : Dans le but de continuer dans ma lancée de future agrégative, j'ai pris un cours de version. Un cours de version un peu cheap, où le prof ne voit pas l'intérêt de changer les textes, donc étudie les mêmes depuis 10 ans. Et qui note comme un gros barjo : le système de points-fautes semble trop hype, donc allons-y pour des points entiers enlevés à chaque faute, c'est tout de suite plus clair ! Moins 4 points sur 20 pour un contre sens. J'ai eu 12 à ma première version, une grosse déception pour moi (enfin moins quand j'ai vu que la moyenne était de 7,5, mais ça a ruiné mes derniers a priori sur "la fac c'est super facile tu vas voir !"), et 17,5 à la seconde. Moyenne de 14,75, donc. J'me défends un peu, mais ça reste du niveau plutôt facile. 

Conférences professionnelles : Pendant trois heures, chaque semaine, on a eu des intervenants qui nous parlaient de leurs parcours. C'était assez intéressant, en tout cas beaucoup plus que ce que j'imaginais au départ. Pour valider le cours, il fallait rendre un dossier type "rédaction de collège", ou mieux "compte-rendu de TPE", où on devait raconter comment une des séance avait changé notre vision du monde professionnel, voire de la vie en général. Un dossier plein de blabla, donc. Je pense avoir bien rempli le mien, et j'attends cette note avec impatience (notamment parce que je ne comprends pas quelles peuvent être les modalités d'évaluation de ce travail). 

Suivi de mémoire : Ca, j'en ai déjà parlé, en fait. Dossier de suivi, blabla, biblio, problématique, et dans mon cas plan détaillé. Pareil, aucune nouvelle de cette note de mi-parcours, bien que rendu il y a une dizaine de jours. 


Bon, en fait cet article est déjà beaucoup trop long, je remets donc mes impressions du second semestre à plus tard ; on se retrouve pour le volume 2 !

lundi 27 janvier 2014

Prospects.

J'avais dit que je reviendrais sur mes projets, et il me semble que la nouvelle qui vient de me tomber dessus en est l'occasion. J'ai été prise comme apparitrice pour les oraux du CAPES externe de 2014, à Tours. 

Petit flashback : vous vous souvenez combien travailler l'été a une importance disproportionnée dans ma famille. Janvier est donc le mois où j'envoie des milliards de CV en espérant que l'un d'entre eux, sera retenu. Tentatives infructueuses l'année dernière, alors que j'ai bien passé une dizaine d'entretiens... Bref, alors que je m'y attendais le moins, un ami m'a proposé de me filer le mail du mec qui organise les oraux du CAPES. A Tours. En juin. Je mets ces points en exergue, parce qu'ils ont évidemment leur importance : Tours, c'est loin (ok, pas si loin, mais quand même), juin, c'est un mois entier. Un mois loin de ma région, de mon copain, et surtout de mes cours. Qu'on ne se méprenne pas, la fac ne compte pas plus à mes yeux que mon amoureux (en fait, rien que d'y penser me fait bien marrer) ; par contre, l'obstacle le plus imposant à ce boulot, c'est l'université. On termine et soutient son mémoire en juin. On a aussi les exams, en fait. Genre ceux qui n'ont pas de rattrapage, à partir du master. Bref, partir en juin peut être une légère connerie. Mais. 

Mais je compte bien me débattre. Déjà, c'est une opportunité en or : c'est bien payé, sur le CV d'une future prof, c'est béton, et ça reste un dépaysement plutôt agréable après 8 mois à bosser non-stop sur la folie. Ensuite, j'ai bien compris que si on se bat un peu avec la fac (ok, beaucoup), le spectre des possibilités éclate d'un coup. Donc, je vais me débrouiller pour finir mon mémoire plus tôt, le rendre mi-fin mai, et soutenir au max le 6 juin. Je vais aller voir les profs qui dirigent mes deux pauvres partiels, et leur demander de passer l'examen en avance, ou en retard. En croisant les doigts très fort pour que ça marche.

Là, je sens que j'ai l'air de trop gérer la chose, de rationaliser à mort et d'être super déterminée. En vrai, je frôle la crise d'angoisse toutes les trois minutes depuis que je l'ai appris. Parce que ça fait beaucoup beaucoup de changement d'un coup. Partir loin et seule pour travailler un mois, couper avec ses repères, ne plus connaître qui que ce soit... Et déménager avant de partir. Donc prendre, et assumer la décision de m'installer chez mon copain. Un des engagements les plus flippants qu'il m'ait été donné de faire.

Bon voilà, je vais retourner à mes résumés, vu que je n'ai pas une seconde la force de ficher quoi que ce soit pour mon mémoire cet après-midi. En espérant que je gère tout ça au mieux !

mardi 21 janvier 2014

Hmpf.


Je suis deg. Deg deg deg deg deg. 

J'avais un boulot chouette où j'écrivais des commentaires. Vraiment bien payé. C'était pour un public de première. Ca veut dire commenter des textes déjà sur-commentés ("La chevelure" de Baudelaire, "L'huître" de Ponge, "Les deux coqs" de La Fontaine), et surtout faire très très simple. Parce que nos amis les premières sont un peu con-con, il faut croire. Donc bon, j'ai été rappelée cet aprem, et on m'a dit, je cite "Vos commentaires sont très bons. Intelligents, complets... Mais ce n'est pas assez simple, je passe trop de temps à en couper des bouts pour que ça ne soit pas trop complexe pour le public."

Bon. C'est pas si grave, mais c'était facile et bien payé. A la place, on me propose un truc facile et carrément moins bien payé. Ca veut donc dire plus de temps et plus d'énergie en jeu pour réussir à réunir la même somme. Qu'il me faut pour arrêter de choisir entre les courses et le loyer. Heureusement, les cours commencent sérieusement à démarrer. Comprendre : les élèves commencent à paniquer, les parents aussi, donc j'ai plus de demandes. Après, rédiger des résumés (puisque ce sera ma nouvelle fonction, semble-t-il) reste beaucoup moins fatigant, puisque je peux le faire de chez moi, donc pas de fatigue liée aux transports. 

Voilà. Rien de grave, je me sens juste bien mal à cause de ça. C'est exactement ce dont j'avais peur : voir les projets dans lesquels je me suis investie s'écrouler sous mes yeux. Ca me saoule. J'ai l'impression de ne pas être au niveau. Et là, ironie du sort, c'est parce que je suis trop au niveau qu'on ne me garde pas. 

Sur ce, je vais aller me lover dans un gros pull, sous ma couette, et mater Glee. 
Faut pas trop déconner, non plus. 


Well. Mostly fucking busy.

dimanche 19 janvier 2014

Melancholia.



Je vais revenir sur décembre, qui a été un mois à couper le souffle.
Déjà, j'ai enchainé trois boulots et quelques entretiens d'embauche. J'ai commencé la vente, dans une petite boutique super, vers le 10 décembre, et ça a été vraiment intense. Très chouette, mais intense. Plus un boulot dont j'ai peu parlé pour le moment : l'écriture de commentaires littéraires pour un site dont je tairai le nom. J'en parle enfin parce que j'avais été seulement prise à l'essai, et qu'il semble que je continue pour 2014. Il y a aussi eu quelques cours de soutien, ponctuels mais chronophages... Et puis un dur retour de la réalité en plein dans ma face : j'ai vraiment du mal à lire, je n'ai pas beaucoup avancé mon mémoire. En parlant de mémoire, j'ai enfin pu voir ma directrice, après qu'elle m'ait posé un lapin sans autre explication que "Oh. Je vous avais oubliée". Et du coup, elle a enchaîné sur "Alors, je sais que les autres n'ont à rendre pour janvier que la bibliographie, la problématique et le titre du mémoire, mais vous vous me rendrez aussi un plan détaillé". Après un rapide calcul mental (j'ai fait L), j'ai compris que "janvier" c'était dans 10 jours. Et puis j'ai visionné mentalement ce qui est fièrement intitulé "cahier de mémoire", où toutes mes pistes sommeillent. Enfin mes trois pages et demies de pistes. Mon cerveau, qui réfléchissait en même temps à mes antibios à prendre, aux chansons à enregistrer chez mon père, aux 30h de vente à la boutique à finir, aux partiels à préparer et aux vacances qui arrivaient, s'est mis à pleurer très fort. Moi, j'ai faiblement souri, et j'ai répondu quelque chose qui ressemblait vaguement à "d'accord". Peut-être en klingon, maintenant que j'y pense.

Bref. Si je n'ai pas écrit, c'est parce que j'ai passé mes vacances à courir, la première semaine de janvier à faire de la spéléo dans mes notes et dans les bouquins de la BU, et la deuxième en partiels. Demain, on entamera la troisième, et j'assimile à peine qu'on est en janvier. Et ce sera la première semaine de mon second semestre.

Je viens de rendre la version définitive de ce fameux dossier de mi-parcours (par mail), et je n'ai aucun retour, ce qui peut aussi bien être bon que mauvais signe. J'ai signé, avec ça, le début de ma phase d'écriture. Ce qui me fait hautement flipper. Dans le planning que je me suis imposée, je rends l'intro d'ici la fin du mois, le mois de février sera consacré à la lecture des bouquins qui me manquent, première partie rendue en mars-avril (ce sera probablement aussi le mois de mon mini-mémoire), troisième partie entre avril et mai. Et soutenance début juin, avant mon départ idéal à Tours. Explications sur Tours et mes autres projets dès que possible.

Un début d'année qui s'annonce riche en émotions.

vendredi 17 janvier 2014

Courir après le lapin blanc.



Je suis super à la bourre sur pleinplein de choses, notamment le passage en privé de ce blog, et tous mes articles en chantier. Je reviens dès que j'aurais réussi à reprendre un rythme de vie correct. 

En attendant, pour ceux qui sont aussi à la bourre que moi : profitez de mon retard pour m'envoyer un mail, avant la fermeture (je ne donne pas de date, c'est plus simple comme ça).

Bientôt de plus amples nouvelles, d'ici là, n'oubliez pas de vivre.

jeudi 9 janvier 2014

"Trouver un plan, trouver un plaaaan !"

 A force de travailler sur la folie, je deviens monomaniaque.


Mais il y a une vraie cause à cet article. Déjà, vous annoncer que je me remettrai sans doute bientôt à écrire, pour revenir sur 2013, et particulièrement sur mon mois de décembre. Plus des annonces,  mes projets pour 2014, et un bilan sur mon premier semestre à la fac dès que j'aurai mes derniers résultats ; rien que du très classique en somme. 

L'autre point, c'est que le blog va repasser en privé. Vous connaissez la marche à suivre : pour continuer à me lire, envoyez un mail à hypo.sarah@yahoo.fr. J'envisage le passage au privé d'ici le début de la semaine prochaine. A plus dans ma boîte mail !
Erwin Olaf, "Hope".