samedi 5 septembre 2015

The next stage


Waouh. Sixième rentrée depuis mon hypokhâgne. Qu'il est loin le temps des inquiétudes des biblios non finies (ni mêmes entamées) ! Et pourtant. Pourtant je me retrouve à flipper comme il y a six ans devant tout ce nouveau programme que je ne connais pas. Nouvelles matières, nouveau lieux, nouveaux collègues... Et tout ça ne fait que commencer.

J'ai l'impression d'être à un tournant de ma vie. Mes études théoriques sont derrières moi, mais je ne suis pas encore pleinement dans la vie active ; il me reste cette année de transition. Encore un an à galérer pour mes bourses, bûcher sur des DM et à attendre les vacances en gémissant. C'est assez drôle de constater combien cette dernière année scolaire est similaire à l'hypokhâgne ; j'ai l'impression de clore quelque chose. 

J'ai donc été prise en DUT Métiers du livre, en année spéciale, c'est-à-dire dans une formation en un an au lieu de deux ; du coup on burine comme des malade pendant 6-7 mois et puis on part en stage. 35h/semaine, plein de matières dont je comprends à peine les titres, vraiment cette rentrée a un air de déjà vu ! Pourtant, même si je stresse, je me rends compte de tout le chemin que j'ai pu parcourir depuis que j'ai passé pour la première fois le seuil de ma classe d'hypo. Je suis perdue, et une fois de plus stressée, mais je sais qui je suis, et où je vais. 

Et je vais où, alors ? Parce que, en vrai, après la prépa, y a quoi ? Bon, cette phrase a un peu la classe, mais je ne vais pas m'amuser à détailler toutes les choses qu'on peut faire en sortant de khâgne A/L. Je vais me contenter de ce que j'ai choisi. Et en gros, j'ai choisi de m'ouvrir : en sortant de khâgne, mon avenir était tracé. Mémoire-Erasmus-Agreg, un grand classique pour une spé lettres. Et puis... Non. Je n'ai pas envie d'enseigner. Ou plus précisément, je ne veux pas faire carrière dans l'enseignement. Je pense toujours que je serais une bonne prof (oui, j'aime m'autocongratuler, il faut  bien que quelqu'un se dévoue pour le faire !), mais je ne compte pas faire du français pendant 10 ans. La vérité, c'est que j'ai envie de faire plein de choses. Mais vraiment plein. Et que je veux me laisser la liberté de changer d'avis, de bouger, et d'avoir le choix. 

Alors j'ai validé mon master recherche avec mention très bien, et j'ai adoré travailler sur les liens entre comique et argent au XIXe siècle. A tel point que quand mes directeurs m'ont proposé de continuer le sujet en thèse avec eux, j'ai dit oui (avec un grand sourire). Mon premier projet sera donc la thèse, si possible financée. Oui, j'aime croire en mes rêves ! Et là, vous allez me dire "Euh, oui, ok ? Donc là tu t'engages dans une formation de métiers du livre, et en fait c'est pas ce que tu comptes faire ?". Bin non, pas que. J'ai envie de bosser en bibliothèque, et c'est là qu'arrive le projet n°2 : passer les concours de fonctionnaires pour avoir un job l'an prochain, dans l'idéal comme fonctionnaire d'Etat. Oui, j'aime croire en mes rêves. Comme ça, si ma thèse n'est pas financée, au moins je pourrais travailler dans ma BU et manger. Et justement, j'aime bien manger. Et puis au cas où je n'ai aucun concours, j'aurais toujours le diplôme pro qui me donnera une légitimité sur le marché du travail, le temps de retomber sur mes pattes. Tout va donc bien se jouer cette année :)

En dehors de tout ça, il y a le troisième projet qui chante comme le vent des grêves, fantôme vagissant d'on ne sait d'où venu, qui carresse l'oreille et cependant l'effraye (si tu as reconnu la citation cachée dans cette phrase, et qui ne cause pas du tout de rupture stylistique, bravo, tu es cultivé. Non, c'est tout, tu n'as rien gagné). Ce projet, c'est le Danemark. Partir y vivre. J'ai conçu plein d'étapes pour tester ma motivation quant à ce départ, les premières étant ingurgiter la langue, et aller faire une première visite là-bas. Ca contribue à m'ouvrir des portes, puisqu'une fois le danois appris (oui, j'aime bien me projeter), j'aurais plein de nouvelles opportunités de boulot. 


En l'occurrence il s'agit de Honfleur, mais avec le port et les maisons colorées... Well, close enough !

Voilà, je ne sais toujours pas trop ce que je vais faire de ce blog, mais il semble que je retrouve le plaisir d'écrire de temps en temps. On verra bien si l'habitude se réinstalle.

1 commentaire:

  1. Bon courage pour tous tes projets ! ^_^

    Et le Danemark, quel merveilleux pays ! J'ai un ami qui est allé là-bas pour étudier cette année ^^ (le rêve d'étudier l'histoire des vikings). Tu y arriveras avec le danois !!

    Tu n'es pas la seule à ne savoir que faire du blog ah ha ha, c'est la même chose pour moi, le but de mon blog s'est élargi depuis que j'ai fini l'hypokhâgne ! xD

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