Parmi les différences fac/prépa, il y en a une d'importance : la définition des vacances. Même si je travaille beaucoup (je suis actuellement enchaînée à mon bureau depuis une heure et demie pour réussir à pondre un plan de disserte qui tienne la route), je ne me sens pas épuisée, que ce soit mentalement ou physiquement. Fatiguée, oui. Stressée, quelques fois. Mais je ne suis pas dans un état de loque comme j'ai pu être à la même époque l'an dernier. Pourtant, je fais beaucoup de choses, cette année, et j'ai tendance à courir partout : entre les dissertes, ma biblio de mémoire à rendre, mon mini-mémoire à préparer, mes lectures à faire, les fiches pour les cours... Bref, je fais beaucoup de choses. Et je ne compte là que le boulot des cours, puisqu'à côté je fais quelques activités, et surtout que je cuisine pas mal, ce qui me prend du temps. Je fais mille choses, mais je n'ai pas besoin de mes vacances comme j'en ai eu besoin ces trois dernières années.
C'est ma logeuse qui a lancé dans cette réflexion, lorsqu'épuisée d'avoir enseigné pendant six semaines, c'était enfin les vacances de la Toussaint, elle s'est plainte en continu du dur labeur qui est le sien et avait l'air véritablement heureuse de pouvoir se délasser pendant 15 jours. Quand j'ai fini par lui dire que je n'en avais pas, elle m'a lancé un regard désespéré, comme si j'étais damnée... Ce n'est pas un drame pour moi de ne pas avoir ces 15 jours, beaucoup moins que si on m'avait annoncé que je n'aurais pas de vacances de février en hypokhâgne (je me serai suicidée). En plus, apparemment on a une "semaine de lecture" entre le 28 octobre et le 3 novembre, qui, si j'ai tout suivi, correspond finalement à des vacances.
Attention, je ne dis pas que les vacances ne servent à rien en fac : franchement, vu tout ce que j'ai à faire, je ne vais pas cracher sur une semaine sans cours/activités ! Par contre, ce n'est plus un besoin. Tout passe tellement vite que cette semaine apparait enfin comme un ralentissement. C'est salutaire, ça va faciliter les choses, mais ce n'est pas indispensable.
Et sur une note bien plus légère, cette période de repos me permet de revoir mes amis de prépa, et de faire un super repas pour rassembler mes proches. Et prendre toute une journée pour cuisiner, j'aurais pas pu le faire en temps de cours ˆˆ.
Et sur une note bien plus légère, cette période de repos me permet de revoir mes amis de prépa, et de faire un super repas pour rassembler mes proches. Et prendre toute une journée pour cuisiner, j'aurais pas pu le faire en temps de cours ˆˆ.