mardi 10 septembre 2013

Garde tes songes, les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.



Je n'écris pas des masses, ces temps-ci, parce que j'attends que ma routine se mette en place. Je suis encore un peu perdue dans mes cartons, les nouvelles de la fac sont lointaines et floues, et je fais encore beaucoup d'allers et retours. Bref, rien n'est tout à fait installé, pour l'instant. Mais je vais essayer de mettre un peu d'ordre dans tout ça.

Niveau appart' parisien, la déprime des premiers moments est passée. Je commence à me sentir vraiment à l'aise dans l'espace, et quand j'aurai une bibliothèque, je me sentirai enfin réellement chez moi (pour l'instant il n'y en a pas : mes bouquins s'entassent dans une caisse, et ça donne un côté sans âme à l'appartement). Je me fais aux courses peu chères, aux marchés énormes et aux bibliothèques tous les 100 mètres. J'aime mon quartier.

Côté fac, je crois que je ne réalise pas vraiment, et les infos données n'aident pas particulièrement : j'ai dû faire mes inscriptions pédagogiques en ligne, donc choisir des cours, des horaires, des options... Sans qu'à aucun moment on me donne les horaires des cours, justement. Du coup, si je connais à peu près les composantes de mon futur emploi du temps, je ne sais absolument pas quand j'ai cours. Plus un splendide test d'anglais foiré à cause d'un système audio défectueux sur mon ordinateur (je n'ai eu que 4 sur 5, grmblbl). Rien de très grave et tout ça reste à suivre puisque j'ai ma réunion d'infos lundi prochain, et ma rentrée le lundi suivant. 

Finalement, la prépa reste dans mon monde un des éléments stables. J'ai décidé de retourner au lycée toutes les semaines, pour suivre les cours de mon prof de litté d'Hk, qui a en plus choisi de faire une partie de son programme sur Victor Hugo. Dans le but de conserver mon niveau, je lui ai aussi demandé si je pouvais lui rendre les devoirs imposés au hypo. Il a accepté, et je me retrouve donc avec deux commentaires à faire pour la fin du mois. Oui, oui, là on peut commencer à me traiter de maso ! Revenir au lycée me permet aussi de garder contact avec mon frère et mes grands-parents, qui habitent à côté, mais aussi avec une nourriture variée et équilibrée. Tout ça pour dire qu'on ne se débarrasse pas de la prépa comme ça ! (Et aussi que c'est le bordel dans ma tête autant que dans mon appart').  


(Et, oui, je cite Baudelaire).

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