Je vis toujours. D'ailleurs, ça me fait rire de constater que j'ai continué à écrire coûte que coûte en prépa, et qu'après seulement un mois et demi de fac je vous abandonne pendant des jours et des jours, alors que je suis supposée avoir tout le temps du monde. Bien sûr, c'est faux. Je n'ai pas beaucoup plus de temps qu'avant, parce que je m'amuse à m'occuper. Je suis une petite bête qui supporte mal le désoeuvrement.
Du coup, niveau boulot, j'en suis où ? Franchement, je me pose aussi la question. Je m'impose de lire plus, et surtout plus rapidement. Ca marche un peu, heureusement, mais j'ai encore du mal à m'y mettre : cette fameuse pause dans mes lectures que je devais m'accorder, je l'attends toujours. D'un point de vue très pragmatique, en ce milieu de semestre, je commence à me débrouiller pour avancer mes travaux. J'ai quelques pistes sérieuses pour mon mémoire, mon mini-mémoire prend forme, que j'ai décidé de le rendre d'ici deux à trois semaines ; je continue à suivre des cours en prépa et à faire les devoirs, histoire de conserver un niveau correct. J'ai aussi passé mon premier partiel : une version plutôt simple (bien que moins que les exercices qu'on avait fait jusqu'ici), dont j'attends le résultat cette semaine. Je ne pense pas non plus avoir 18, je n'ai aucune idée de la notation ici, mais j'espère m'en être correctement tirée. Une bonne note en version, ça fait vraiment longtemps.
Du point de vue de l'autre travail, celui qui devrait payer mon loyer, j'avance aussi. Bien que j'ai signé un contrat avec une boite de cours particuliers, on ne m'a pas encore rappelée, je pense faute de clients. Ceci-dit, avec les exams de Noel qui approchent, je ne doute pas que les parents vont commencer à s'inquiéter pour leurs tetes blondes (et plus encore pour leurs résultats scolaires) ; bref : je ne perds pas espoir. Je reprends aussi mon job d'hiver de l'an dernier : vendeuse dans une boutique pour de Noël. Comme mes (deux, haha) partiels sont en janvier, c'est assez parfait, et ce sera beaucoup moins compliqué que de combiner ça avec mes concours blancs, comme l'an dernier. Il y a aussi un projet musical qui serait chouette s'il se réalisait, et qui pourrait me rapporter un peu. Enfin, j'ai postulé il y a peu pour un job qui serait cool : rédiger deux commentaires par mois, pour un site littéraire contre un salaire intéressant. Au moins avoir fait autant de commentaires en prépa me servira, si jamais je suis prise !
Et puis il y a la fuite en avant. J'ai l'impression que le temps file (lieu commun bonjouuur !) : mon cerveau s'obstine à croire que Noel est dans 15 jours à peine. Je me vois déjà en 2014 ; j'arrive à m'imaginer soutenir ce premier mémoire en juin, et je m'inquiète de mon sujet de M2. Et ça me fait super peur, parce que je ne me sens pas prête. Je vis pourtant semaine par semaine, en me demandant le dimanche soir comment je vais répartir mon travail pour la semaine suivante. C'est très étrange cette possibilité d'être sérieuse et d'avoir à la fois du temps libre pour voir des gens, boire un pot, aller manger chez une amie, cuisiner, regarder Buffy. Je crois que je commence à me faire au rythme, et que je suis en même temps aspirée dans un tourbillon qui me guide tout en me perdant.
Fou, non ?
Fou, non ?
Le problème qui se pose est que même en pensant au M2, il faut aussi penser à ce qu'il y a après, voir si cela correspond aux attentes, etc.
RépondreSupprimerTu prends le rythme, c'est une bonne chose. Au moins tu peux maintenant profiter. D'autant plus que je lis que tu as une vie active, c'en est d'autant mieux ! :3