J'avais dit que je reviendrais sur mes projets, et il me semble que la nouvelle qui vient de me tomber dessus en est l'occasion. J'ai été prise comme apparitrice pour les oraux du CAPES externe de 2014, à Tours.
Petit flashback : vous vous souvenez combien travailler l'été a une importance disproportionnée dans ma famille. Janvier est donc le mois où j'envoie des milliards de CV en espérant que l'un d'entre eux, sera retenu. Tentatives infructueuses l'année dernière, alors que j'ai bien passé une dizaine d'entretiens... Bref, alors que je m'y attendais le moins, un ami m'a proposé de me filer le mail du mec qui organise les oraux du CAPES. A Tours. En juin. Je mets ces points en exergue, parce qu'ils ont évidemment leur importance : Tours, c'est loin (ok, pas si loin, mais quand même), juin, c'est un mois entier. Un mois loin de ma région, de mon copain, et surtout de mes cours. Qu'on ne se méprenne pas, la fac ne compte pas plus à mes yeux que mon amoureux (en fait, rien que d'y penser me fait bien marrer) ; par contre, l'obstacle le plus imposant à ce boulot, c'est l'université. On termine et soutient son mémoire en juin. On a aussi les exams, en fait. Genre ceux qui n'ont pas de rattrapage, à partir du master. Bref, partir en juin peut être une légère connerie. Mais.
Mais je compte bien me débattre. Déjà, c'est une opportunité en or : c'est bien payé, sur le CV d'une future prof, c'est béton, et ça reste un dépaysement plutôt agréable après 8 mois à bosser non-stop sur la folie. Ensuite, j'ai bien compris que si on se bat un peu avec la fac (ok, beaucoup), le spectre des possibilités éclate d'un coup. Donc, je vais me débrouiller pour finir mon mémoire plus tôt, le rendre mi-fin mai, et soutenir au max le 6 juin. Je vais aller voir les profs qui dirigent mes deux pauvres partiels, et leur demander de passer l'examen en avance, ou en retard. En croisant les doigts très fort pour que ça marche.
Là, je sens que j'ai l'air de trop gérer la chose, de rationaliser à mort et d'être super déterminée. En vrai, je frôle la crise d'angoisse toutes les trois minutes depuis que je l'ai appris. Parce que ça fait beaucoup beaucoup de changement d'un coup. Partir loin et seule pour travailler un mois, couper avec ses repères, ne plus connaître qui que ce soit... Et déménager avant de partir. Donc prendre, et assumer la décision de m'installer chez mon copain. Un des engagements les plus flippants qu'il m'ait été donné de faire.
Bon voilà, je vais retourner à mes résumés, vu que je n'ai pas une seconde la force de ficher quoi que ce soit pour mon mémoire cet après-midi. En espérant que je gère tout ça au mieux !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire